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L’AFRIQUE FACE AU COVID-19 : LES PICS DE GROSSESSES PRECOCES METTENT EN PERIL L’AVENIR DES JEUNES FILLES

En période de pandémie, une courbe peut en cacher une autre. Alors que tous les yeux sont braqués depuis mars 2020 sur les pics des vagues de variants du SARS-CoV-2, ceux des grossesses adolescentes, eux, sont passés sous les radars. Mais au fil des mois, les chiffres tombent. En Ouganda, dernier pays à avoir rouvert ses écoles, le 11 janvier, après 83 semaines de fermeture, plus de 650 000 grossesses précoces ont été enregistrées entre début 2020 et septembre 2021 par le Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap).

Pour les jeunes Africaines, les confinements et le bouclage des classes qui ont émaillé deux ans de crise sanitaire ont été fatals. Comme une mécanique implacable, le retour des enfants à la maison a coïncidé avec une explosion des violences, souvent sexuelles, souvent basées sur le genre. Une « pandémie de l’ombre », selon la Sud-Africaine Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice de l’agence ONU Femmes, qui s’est traduite par des grossesses et des mariages précoces.

L’augmentation de la natalité chez les 12-18 ans est un indicateur clair : 60 % en Afrique du Sud, qui a connu 60 semaines sans école ; 66 % au Zimbabwe (44 semaines) ; 40 % au Kenya (37 semaines). En Afrique de l’Ouest, où les écoles n’ont fermé en moyenne que 14 semaines, les dégâts sont moindres, à l’exception du Ghana (39 semaines).

Dans cette partie du continent, « les cinq premiers mois, tout a été désorganisé », explique la Sénégalaise Marie Ba, responsable de la coordination au Partenariat de Ouagadougou, une association de planification familiale présente dans neuf pays ouest-africains : « Mais rapidement, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali et d’autres ont assoupli leurs règles et la vie a repris son cours. » La prudence est toutefois de mise, prévient-elle, car « un certain nombre de grossesses ont été invisibilisées puisque les centres de santé aussi ont été fermés ».

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